Photo prise à Londres le 16/11/2023 par Samuel Quek – Unsplash
Deux ans de destructions massives à Gaza touchant essentiellement la population civile dont une grande partie d’enfants et de femmes. Une famine signalée par l’ONU et les ONG, aggravée par les restrictions appliquées par l’armée israélienne sur l’entrée d’aide et des associations israéliennes ayant comme mot d’ordre ce blocage. Des morts et des blessés civils qui se comptent par dizaines de milliers. Un conflit désormais qualifié de génocide contre la population palestinienne. Une destruction massive et amplement documentée des infrastructures de la bande de Gaza, y compris hôpitaux et points de distribution alimentaire. Des bombardements effectués sans sommation et fait avec la connaissance de la présence de civils dans les bâtiments visés. Des violations quotidiennes du droit international. Des crimes de guerre documentés par des dizaines d’associations humanitaires et de journalistes. Des journalistes sciemment visé-e-s, nié-e-s dans leur fonction et qu’on a faire taire en les assassinant. Une punition collective infligée à un peuple quasiment sans défense avec des armes fournies sans relâche par les USA avec la complicité de la France et de nombreux autres pays de l’Union Européenne. Des pressions sur les institutions internationales sur fond d’accusations basées sur de la désinformation et de propagande de guerre. Des refus continuels de cessez le feu et ce au détriment de la vie des otages. Des cas de torture de prisonniers palestiniens, documentés par de multiples ONG. Des portes voix de la cause palestinienne censuré-e-s, harcelé-e-s et menacé-e-s. Des accusations d’antisémitisme permanentes qui en banalisent la portée et invisibilisent les victimes actuelles et futur d’antisémitisme. Une impunité judiciaire au sein d’Israël. Un usage répété du veto américain pour bloquer des résolutions de cessez-le-feu au Conseil de sécurité de l’ONU. Un oubli systématique de l’occupation israélienne. Un génocide.
Le 22/09/2025, Emmanuel Macron a reconnu l’État de Palestine.
Photo pris le 02/05/2023 à Paris par Karollyne Videira Hubert
Alors que la répression politique s’abat sur bon nombre de personnes qui « osent » dire la vérité sur les idées nauséabondes de Charlie Kirk, il se trouve encore pas mal de gens qui viennent appeler à empêcher la violence politique et qui hurlent à l’unité comme si ces options pouvaient apparaître avec suffisamment de décibels. À ces personnes, je n’ai qu’une seule réponse : vous vous trompez. Il est temps d’ouvrir les yeux et de se réveiller : la violence politique est déjà là.
La violence politique est déjà là un peu partout pour des raisons similaires. Dans de nombreuses démocraties, la population, épuisée par les crises et le mépris qu’on lui inflige, chauffée à blanc par l’inflation, subit le mépris d’élites libérales en perdition et se voit de plus en plus exploitée par un patronat replié sur lui-même, parfois radicalisé et souvent revanchard. Alors, même sans volonté de pardon ou d’excuse, qui peut ne pas comprendre que tant se retrouvent tentés de se nourrir de la haine xénophobe et des colères simplistes que lui servent sur un plateau l’extrême droite et sur des plateaux les médias bolloréens ?
La violence politique est déjà là et nous ne sommes ni à l’époque des compromis, ni à celle des pas de côté. Nous ne pouvons nous permettre d’ignorer que la droite bascule de façon de plus en plus rapide vers ses formes les plus radicales. Nous nous devons de répondre toutes et tous de manière proportionnée et pour cela comprendre ce qui se passe et comment on en est arrivé là pour mieux évaluer les réponses à y apporter.
La violence politique est déjà là depuis des années et ne pas répondre, ne pas résister, ne pas poser les lignes rouges, c’est s’abandonner et abandonner les autres. C’est la mort politique pour tout le monde voire la mort tout court pour bon nombre de minorités. Le tout à une échéance bien plus courte que ce qu’on pourrait penser. Il suffit d’observer la situation aux États-Unis alors que Trump n’est au pouvoir que depuis quelques mois.
La violence politique est déjà là et pour certains il sera naturel de vouloir s’en éloigner. De s’enfuir loin du bruit, loin de la haine, loin des colères parce que beaucoup ne sont pas prêt-e-s à affronter cela. Chacun-e doit être respecté quelle que soit la réponse qu’elle ou il apporte. Ce qui est en revanche inacceptable est d’espérer continuer ainsi, d’attendre que ça se calme ou de refuser de voir qu’en réalité les conflits ont déjà commencés.
La violence politique est déjà là et nous devons donc nous y préparer. Se résoudre à participer à une guerre que nous n’avons pas choisie et qui peut se dérouler dans tous nos cercles sociaux. Cependant, participer à une guerre ne signifie pas s’arrêter de vivre ou se résoudre aux blessures. C’est aussi défendre celles et ceux qui sont en danger, créer des solidarités, continuer à se moquer des puissants comme des fachos, se retrouver, monter des projets et espérer. Et surtout garder en tête que nous ne sommes pas seul-e-s, que les partis et les élections sont loin d’être tout ce qu’il y a à voir et qu’ensemble tout devient poss….
Ouais non pas cette formule mais vous voyez l’idée quoi.
Bon courage, prenez soin de vous, de vos proches et des autres qui le méritent.
Quand on se rappelle à quel point le défunt a défendu des idées violentes et haineuses et contribué à la pollution et la fascisation de la vie politique américaine en mariant ses intérêts avec ceux de Donald Trump, impossible de verser la moindre larme pour la mort de Charlie Kirk.
Impossible également de ne pas trouver effarant et affligeant l’étendu du spectacle des hommages auxquels sa mort lui a donné droit. Chez les « Républicains » l’affaire était entendue tant ce qu’il restait de décence dans ce parti est mort depuis de très nombreuses années. Toutefois, cela n’enlève rien à la honte qui devrait recouvrir trop de « responsables » démocrates, plus prompts à rendre hommage à un tel personnage plutôt qu’aux nombreux enfants et adolescents mort dans des massacres de masse dans leurs écoles ou même à leur propre collègue Melissa Hortman, présidente de la Chambre des représentants du Minnesota, assassinée le 14/06/2025.
A force d’envahir — directement ou par complicité — les espaces de débat, l’extrême droite a fini par déplacer suffisamment la fenêtre d’Overton pour atteindre une forme très inquiétante de normalisation. On ne devrait pourtant jamais oublier que, dans une société démocratique consciente de la nécessité de se protéger, les discours comme ceux de Charlie Kirk ne devraient même pas avoir leur place dans le débat publique. Nul besoin de tuer qui que ce soit, la censure des idées haineuses et violentes est une méthode pacifique et largement efficace pour empêcher la propagation du poison fasciste.
En attendant de mesurer l’ampleur de la réaction trumpiste — qui dépendra beaucoup de l’issue de la chasse à l’homme en cours — nous ne pouvons qu’espérer que nous n’assisterons pas à une réédition de l‘incendie du Reichtag de 1933.
Profitons toutefois de l’instant. Un trou de balle en plus pour lui, c’est un trou de balle en moins pour nous.
Jamais remis d’une dissolution qu’il a autodiag comme nécessaire, Macron a donc décidé de nous infliger son clone avec un filtre transparent à 50% en tant que Premier Ministre sans gouvernement. L’un des derniers qui le supporte encore est donc nommé au siège éjectable pour tenter de trouver une majorité qui n’existe pas et servir de bouclier à un roi trop aveugle pour se rendre compte qu’il est nu.
Les chaînes « d’info » ont donc ressorti leurs éditorialistes droitards de service pour pérorer sans fin et à pas cher sur de la politique fiction ou les détails de la cour. Pendant ce temps là, chez les soit disant adultes de gouvernement, PS, les macronies et LR sont dans un état permanent d’alternances rapides et régulières entre paniques pour leurs survies et détestations mutuelles. LFI comme le RN n’ont qu’à se baisser pour observer le spectacle d’une scène politique et médiatique où tout ce beau monde se renifle le derrière tout en se bouchant le nez. Tandis que écolos, PCF et ce qu’il reste des ex LFI ont visiblement foot ou piscine.
Combien de temps encore Macron fera t’il perdre au pays en continuant à provoquer ce navrant spectacle ? Tant qu’il continuera à s’accrocher comme un gamin capricieux et pathétique au pouvoir, il n’y aura en effet aucune pause envisageable car le système politique de la Vème République tourne en boucle sans respiration possible.
Seul espoir, que demain 10 septembre commence un mouvement dégagiste avec un message simple : Partez. De l’air. On en a besoin.
« This is going to be great television. » — Ça va faire de la bonne TV.
C’est par cette phrase aussi cynique que réaliste que Donald Trump conclua les échanges houleux devant les caméras avec le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy. Cette capacité à comprendre le buzz médiatique —à être vu/entendu et pris en compte jusqu’à la saturation — est l’un des rares talents de Trump qui est encore en phase avec son époque. Vincent Bolloré a bien pris en compte ce succès de captation d’attention et a décidé d’appliquer une méthode différente pour répondre au même objectif.
N’ayant pas à investir massivement dans l’information — le public d’extrême droite étant peu sensible à la réalité des faits —, les médias Bolloré ont ainsi procédé à un recrutement sélectif d’une bande de « journalistes » et de chroniqueurs d’extrême droite qui sont partagés entre tous ses supports de manière ultra régulière et presque stakhanoviste. Habituellement, les émissions de bande fonctionnent pour une émission précise parce que le public aime à retrouver des voix et des têtes connus. C’est d’ailleurs ce que fait Hanouna depuis des années qui teste, méprise, jette et épuise des chroniqueur-euse-s à un rythme savamment dosé pour suivre les goûts de son public.
La Bollorésphère a poussé les potards à fond en pratiquant un recyclage intensif de ses intervenant-e-s. Réussissant ainsi à créer en quelques années un effet « Grosses Têtes » à grande puissance. Ainsi, si vous regardez le présentateur Jean Damien Raciste qui a son émission « 100% RN » le matin sur CNews, vous pourrez le retrouver le soir chroniqueur dans la bande de « L’Heure des Zemmouro » de Karine Zemmour sur Europe 1 avec l’ambassadeur d’Israël et Eric Facho.
Mais ça ne s’arrête pas là. Eric Facho lui même écrit son édito hebdomadaire sur l’immigration ou les étrangers (il faut varier) dans le JDNews dont le rédacteur en chef Gontrand Goebbels est lui même invité chez Jean Damien Raciste. Jean Damien dont le joker du week-end Martin Mussolini co-présente par ailleurs avec Emilie Nazi l’émission « 180 Minutes avec Philippe de Villiers ». Cette émission retransmise aussi sur Europe 1 et commentée dans le JDD est suivi sur CNews de « Alléluia Jésus » présenté par Edouard Cul de Béni. Ce dernier sera le lendemain l’invité de Karine Zemmour et Jean Damien Raciste dans « Le débat du midi » pour réagir avec Martin Mussollini, Michel PCF, Rachel Mossad et Gontrand Goebbels au lancement des universités d’été de Reconquête et à un sondage du JDD sur les musulmans qui volent le beurre et le couscous des français.
Et vice et versa.
Ça peut prêter à sourire mais le problème c’est que … ça marche très bien. Non seulement Bolloré a trouvé le moyen de faire des économies d’échelle importantes en recyclant ses moulins à parole mais il a créé des incarnations familières que son public va aimer à retrouver et qui sont installées pour des années. France Info s’est même déshonoré en en recrutant deux pour une émission méticuleusement ennuyeuse.
C’est ainsi que BFM s’est retrouvé larguée sur le terrain des audiences par CNews. La chaîne pro-business n’a jamais réussi à imposer ses « têtes d’affiches » bien souvent piqué chez les autres à de rares exceptions près comme Apolline De Malherbe ou le duo deTic et Tac qui présente les Grandes gueules là. Autre problème pour la chaîne de Rodolphe Saadé, elle se prend beaucoup trop au sérieux.
Sur BFM c’est la cravate, les chiffres, les soirées spéciales et la fameuse « priorité au direct » là où sur CNews, sans la pression de devoir faire de l’info au plus vite sauf si elle concerne de la délinquance étrangère, on n’hésite pas à débiter sa propagande xénophobe et haineuse avec une bonhomie désarmante et un sentiment d’être « à la cool ». Il est ainsi horrible de constater que, si l’on écarte le fond, il est beaucoup plus « fun » de regarder Pascal Praud avec les membres de sa bande qui ont l’air d’authentiquement se connaître que l’ambiance coincée des autres chaînes dites d’info.
C’est là où est tout le danger. Le RN enfile des cravates pour paraître respectable. La bande à Bolloré sourit pour paraître fréquentable.
En politique, recevoir un compliment signifie bien souvent se prendre dans la seconde qui suit une vacherie.
Jean-Luc Mélenchon, rarement avare d’une pique, a décidé en cette rentrée politique tumultueuse de ne pas s’économiser et d’à la fois féliciter François Bayrou d’en revenir à des usages parlementaires avec le vote de confiance du 8 septembre et Raphaël Glucksmann de clarifier la situation à gauche.
Bien entendu, ces compliments l’arrangent : le Premier ministre est un mort vivant à 12% de popularité et Glucksmann, qui ne l’avouera jamais publiquement, partage avec l’insoumis l’avis que leurs candidatures respectives sont nécessaires en dehors de tout processus de primaire ou d’union avant l’élection.
LFI comme Place Publique prennent ainsi le risque de se mettre totalement en opposition d’une grande partie de l’électorat de gauche qui, de par sa crainte légitime et identitaire de voir arriver au pouvoir l’extrême droite, s’embourbe dans le désespoir de constater son camp éternellement désuni.
Comme souvent, le PS arrive en retard mais semble décidé à jouer lui aussi au jeu de la désunion. Sa dernière trouvaille : le parti d’Olivier Faure s’est lancé dans une présentation d’un contre-budget flou, dont les détails précis restent introuvables, mais dont les quelques éléments disponibles tentent de vendre un équilibre entre augmentation des recettes et réduction des dépenses.
Conçue pour dégager une odeur plaisante pour ses partenaires plus à gauche, cette proposition sert surtout de prétexte à annoncer la nouvelle lubie d’Olivier Faure : devenir le nouveau Premier ministre de Macron. En excluant évidemment tout ministère pour LFI ce faisant.
La précision était d’ailleurs inutile puisque les insoumis auraient de toute manière rejeté la proposition comme l’a très explicitement rappelé Mélenchon dans son dernier Moment Politique.
Or, même avec un emballage économique plutôt à gauche dans le sens où il privilégie les nouvelles recettes aux coupes budgétaires, en visant de manière aussi nette Matignon et en affirmant sa volonté de continuer le dialogue avec un François Bayrou qui a renouvelé son mépris envers eux/elles ce dimanche soir, les dirigeant-e-s du PS semblent vouloir prendre pour stratégie politique de récupérer ce slogan vachard des insoumis envers Glucksmann : “Un autre Macron est possible”. Après tout, c’est toujours mieux que “Tout le monde déteste le PS”.
Ce scénario des roses en chefs de gouvernement est d’autant plus étrange pour quiconque y réfléchit qu’il se heurte à deux murs infranchissables : l’incapacité à dépasser 130 députés et celle de Macron à changer de politique économique.
Ajoutons à ce triste tableau que, dans cette période de lassitudes extrêmes et de colères renforcées où le dégagisme et les solutions nettes semblent s’imposer virilement à l’opinion publique, l’on peut aisément plaider que si l’orage doit s’abattre il risque fort de tomber sur les dirigeants actuels. Soit sous l’arbre au centre du pré. Malheur alors à qui tentera de s’y abriter de quelque côté que ce soit.
Isaac Newton vu par le génial Gotlib
Restons toutefois positifs, ce soap politique à l’eau de rose aura tout de même fait un heureux puisque l’éditorialiste de Libération Thomas Legrand, véritable boussole à montrer le passé, a applaudi un PS redevenu “les adultes dans la pièce”. On lui rappellera cependant, poliment sinon il va se fâcher tout rose pâle, que ces dernières années sur des sujets sensibles comme le NFP ou la crise sanitaire, c’est bien plus souvent le NPA que les autres partis qui ont eu ce rôle.
Reste que la constitution de ces 2 pôles politiques, qui ne s’entendent jamais aussi bien que sur la nécessité de leur séparation, pose toutefois un énorme problème au reste des forces politiques de gauche. Que ce soit les écologistes (qui ont aspiré à l’Assemblée les ex-LFI) ou une partie des communistes, ces formations et élus unionistes, convaincus et/ou forcé-e-s de l’être pour assurer leur survie politique, voient leur principal argument, certes toujours très populaire, commencer à manquer d’aire faute d’espace politique.
Pris-es en tenaille, ils/elles font alors ce que tout le monde ferait à leur place : prendre les gens à témoin. Car après tout si l’union est tant désirée, quoi de plus simple que faire pression sur cet argument simple et efficace ? Eh bien une certaine Christiane Taubira adoubée par une certaine primaire « populaire » pourrait leur rappeler que, en politique comme ailleurs, les gens ne sont pas ce qu’ils/elles prétendent être dans l’idéal.
Ainsi, un électeur LFI tout comme une électrice PS/Place Publique peut très bien être pour l’union tout en ayant une claire préférence partisane qu’il/elle privilégiera au moment du scrutin si elle/il en a le choix.
Toute l’impossibilité de l’union est là : il n’existe aujourd’hui aucune urgence ressentie et trop de ressentiments accumulés pour permettre le moindre compromis aussi bien crédible que visible et entendable. Et au-delà de ces querelles, il faut bien reconnaître qu’il sera extrêmement difficile de ramener insoumis et socialistes autour d’un programme commun si personne n’a la main la plus forte.
Qui imagine en effet Mélenchon et Guedj discuter génocide palestinien ou Delga et Dufour s’entendre sur une politique économique. Les différences sont réelles et les unionistes ne parviennent toujours pas à rendre cette future alliance ne serait-ce qu’un peu tangible.
Sans réelle stratégie et, hormis Marine Tondelier qui parvient parfois à se faire reconnaître au-delà des cercles militants , sans porte-parole clairement identifié par un public peu politisé, les unionistes apparaissent figé-e-s et sans maîtrise de leur destin.
Tandis qu’en face, on danse. PS Publique comme LFI argumentent et surtout communiquent désormais sur la nécessité et les vertus de cette désunion partagée. Après avoir écouté certains discours, il apparaît alors que ce qui était avant un repoussoir vallsien, les gauches irréconciliables, est en train de devenir aujourd’hui pour ces organisations une sorte de nécessité certes urticante mais dont on devrait presque paradoxalement même se réjouir.
Celles et ceux qui attaquaient ou se défendaient avec force de l’argument des purges semblent finalement aujourd’hui l’embrasser en espérant que l’électorat de gauche, contraint par le vote et la poussée fasciste, finira par faire son choix. Méthodes de crevard mais méthodes efficaces ? Seul l’avenir nous le dira.